Un euro numérique plus confidentiel ? La Banque centrale européenne (BCE) a sélectionné le protocole COTI pour améliorer la confidentialité de son euro numérique. COTI, connu pour sa technologie axée sur la confidentialité, collaborera avec la BCE pour développer un système de « paiements conditionnels », garantissant la vérification de la provenance des actifs avant les transactions. Cette initiative vise à renforcer la confidentialité et la transparence des transactions dans la zone euro.
- La Banque centrale européenne a sélectionné COTI pour améliorer la confidentialité de l’euro numérique.
- COTI utilisera sa technologie pour développer un système de paiements conditionnels, garantissant la vérification des actifs.
Coti va travailler sur la confidentialité des transactions en euro numérique
La technologie de COTI sera utilisée pour tester un système de « paiements conditionnels », qui garantit que la provenance des actifs est vérifiée avant les transactions. Ce système vise à offrir des transactions plus privées et plus transparentes pour tous les résidents de la zone euro.
Shahaf Bar-Geffen, cofondateur et PDG de COTI, a déclaré que cette collaboration avec la BCE est un « témoignage de l’expertise et du travail acharné de l’équipe COTI ». Il a souligné que la confidentialité est devenue un « composant vital pour l’avenir du Web3 ».
COTI n’en est pas à son coup d’essai. Le protocole avait déjà travaillé sur le projet de shekel numérique de la Banque d’Israël, démontrant son expertise dans les solutions de monnaie numérique de banque centrale (MNBC).
Coti, spécialiste des monnaies numériques de banques centrales
Dans le cadre de ce projet, le protocole avait développé une solution de confidentialité basée sur les « Garbled Circuits » de Soda Labs, une technologie qui permet de maintenir la confidentialité tout au long du processus de transaction.
Cette même technologie sera donc utilisée pour l’euro numérique. Les « Garbled Circuits » permettent de vérifier la provenance des actifs sans révéler d’informations sensibles, offrant ainsi une approche on-chain de la confidentialité.
L’annonce de cette collaboration a eu un impact positif sur le cours du jeton natif de COTI, qui a bondi de 6 % pour atteindre 0,07785 $. Ce partenariat renforce la position de COTI comme un acteur clé dans le domaine des MNBC, un marché en pleine croissance alors que de plus en plus de banques centrales explorent cette option.
Alors que les États-Unis ont pris de l’avance avec la légalisation des stablecoins privés, l’Europe continue de travailler sur son euro numérique public. La collaboration entre la BCE et COTI pourrait accélérer le développement de cette monnaie numérique, en mettant l’accent sur la confidentialité et la sécurité des transactions. Reste à voir si l’euro numérique pourra rattraper son retard face aux stablecoins américains, quant à savoir si c’est souhaitable, le débat reste ouvert.
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