« CZ est une victime ». Le 22 octobre dernier, Donald Trump a accordé une grâce présidentielle à Changpeng Zhao (CZ), l’ancien PDG de Binance. Cette décision a suscité de vives réactions, notamment de la part de la sénatrice Elizabeth Warren, notablement anti-crypto, qui a accusé Trump de « corruption et de favoritisme ». Dans une interview récente avec CBS News, le président a défendu sa décision en affirmant que CZ avait été traité de manière « injuste » par l’administration Biden et qu’il ne connaissait même pas « personnellement » le fondateur de Binance.
- Donald Trump a accordé une grâce présidentielle à Changpeng Zhao, ancien PDG de Binance, suscitant un scandale politique.
- Trump a justifié cette grâce en affirmant que Zhao avait été injustement traité sous l’administration Biden, tout en soulignant l’importance de maintenir la compétitivité des États-Unis dans le secteur des cryptomonnaies.
Donald Trump défend son pardon pour CZ
Lors de l’interview avec CBS News, Donald Trump a donc déclaré qu’il ne connaissait pas Changpeng Zhao et qu’il n’avait jamais rencontré l’homme d’affaires. Il a justifié sa grâce en affirmant que CZ avait été une « victime de l’instrumentalisation du gouvernement » sous l’administration Biden. D’ailleurs, précise-t-il, « je n’ai aucune idée de qui il est. On m’a juste dit qu’il était une victime, tout comme moi ».
Le président a également souligné que sa grâce visait à maintenir la compétitivité des États-Unis dans le secteur des cryptomonnaies. « Je me concentre sur le fait de garder les États-Unis numéro un dans la crypto », a-t-il ajouté.

Accusations de « pay for play »
La décision de gracier CZ a été critiquée par plusieurs personnalités politiques, dont la sénatrice Elizabeth Warren, qui a qualifié le pardon de « pay for play ». Elle a souligné les liens financiers entre CZ et les entreprises affiliées à Trump, suggérant que le pardon était motivé par des « intérêts personnels plutôt que par une véritable préoccupation pour la justice ».
En réponse, un avocat représentant CZ a déclaré au New York Post qu’il envisageait de poursuivre Warren pour diffamation. « Les déclarations de Warren sont fausses et diffamatoires », a déclaré l’avocat.
Le pardon présidentiel de Donald Trump pour Changpeng Zhao continue donc de faire couler beaucoup d’encre. Alors que le président affirme que l’ex patron de Binance a été une victime de l’administration Biden, ses détracteurs, comme Elizabeth Warren, voient dans cette grâce un exemple flagrant de corruption et de favoritisme.
Dans cette affaire hautement explosive, on attendra les conclusions des différentes enquêtes en cours pour se prononcer, mais la passe d’arme par médias et avocats interposés n’est pas près de s’arrêter. Deux versions s’affrontent et aujourd’hui le président l’affirme : il est dans son bon droit. À suivre.
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