Les mêmes règles pour tous. Au Japon, le secteur de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies bénéficie de cadres réglementaires claires depuis plusieurs années déjà. Et cet encadrement des actifs numériques continue de se perfectionner au fil du temps. Cette fois, les régulateurs japonais de la Financial Services Agency (FSA) envisageraient de demander un enregistrement/ une licence pour les entreprises tierces proposant des services de garde et de trading de crypto-actifs.
- Le Japon envisage de mettre en place une nouvelle obligation d’enregistrement pour les entreprises tierces de garde et de trading de cryptos qui fournissent leurs services à des exchanges.
- Les régulateurs japonais de la FSA veulent éviter un nouveau scandale comme le piratage de 2024 qui a coûté 300 millions de dollars à la crypto-bourse DMM.
Le Japon devrait créer une licence pour les entreprises tierces de garde et de trading de cryptos
Selon un article du média local Nikkei, la Financial Services Agency, le régulateur financier japonais, envisagerait donc de mettre en place un nouveau système d’enregistrement pour les fournisseurs de services de garde et de gestion de trading de cryptomonnaies.
Car si dans la réglementation japonaise actuelle, les plateformes d’échange de cryptomonnaies sont, elles, déjà tenues d’assurer une gestion rigoureuse des dépôts, notamment en conservant les actifs des utilisateurs dans des portefeuilles froids (cold wallet) : il n’existe en revanche aucune règle comparable pour les prestataires de services tiers qui travaillent avec ces plateformes d’échange.
Ce nouveau système d’enregistrement vise à renforcer la sécurité globale des investisseurs en s’assurant que ces fournisseurs de services ayant pour clients des crypto-bourses respectent, eux aussi, certaines normes de sécurité et de transparence.
Éviter de revivre le désastre du piratage (indirect) de DMM en 2024
Les régulateurs de la FSA veulent ainsi prévenir un nouveau scandale comme le hack de plus de 300 millions de dollars en Bitcoin de la crypto-bourse DMM, survenu en 2024. En effet, cette platforme d’échange avait externalisé la gestion des transactions auprès de la société de logiciels Ginco, mais un groupe de pirates informatiques avait réussi à infiltrer ce logiciel et siphonné les précieux BTC.
La Financial Services Agency promet ainsi d’établir prochainement un rapport sur ce sujet de l’enregistrement des fournisseurs tiers de services de garde et trading, dans le but de soumettre un projet de loi.
Quoi qu’il en soit, le Japon reste clairement l’un des pays les plus avancés en matière de réglementation crypto. Il avait notamment mis en place un encadrement des stablecoins dès 2023, bien avant le règlement MiCA en Union européenne, ou l’encore plus récent GENIUS Act aux États-Unis. Le pays compte donc bien rester à la pointe de la légalisation des cryptos.
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