Bitcoin, valeur refuge ? Alors que le Bitcoin a atteint un nouveau sommet historique le 14 juillet dernier, certains observateurs estiment que la cryptomonnaie pourrait encore grimper en raison de la crise obligataire mondiale. En effet, les rendements des obligations d’État augmentent, ce qui pourrait pousser les investisseurs vers des actifs alternatifs comme le Bitcoin. Explications.
- Le Bitcoin a atteint un sommet historique en juillet, suscitant des spéculations sur sa montée potentielle en raison de la crise obligataire mondiale.
- Javier Rodriguez-Alarcón a affirmé que le Bitcoin est de plus en plus perçu comme une couverture macroéconomique et un actif rare, attirant un intérêt institutionnel croissant.
Bitcoin : une couverture macroéconomique ?
Selon Javier Rodriguez-Alarcón, ancien cadre de BlackRock, Bitcoin est de plus en plus considéré comme une couverture macroéconomique et un actif structurellement rare. Il estime que l’intérêt institutionnel pour le Bitcoin pourrait continuer à croître, surtout si les vents favorables législatifs, fiscaux et monétaires convergent.
« Bitcoin est de plus en plus considéré comme une couverture macroéconomique et un actif structurellement rare. La prochaine étape dépendra de l’approfondissement de l’intérêt institutionnel alors que les vents favorables législatifs, fiscaux et monétaires convergent »
Les rendements des obligations à 10 ans aux États-Unis ont augmenté de 40 à 60 points de base cette année, reflétant une pression similaire sur le marché obligataire japonais. Cette hausse des rendements est en partie due aux dépenses déficitaires soutenues et à l’émission massive de bons du Trésor.
La réalité est que la liquidité du marché obligataire mondial est à un niveau historiquement bas, même inférieur à celui de 2008. C’est exactement pourquoi le Bitcoin et l’or atteignent des sommets historiques.
La crise obligataire japonaise : un signe avant-coureur ?
Au Japon, les pertes non réalisées sur les obligations augmentent, avec des rendements à 30 ans atteignant 3,2 % le 15 juillet, un niveau jamais vu auparavant. Depuis 2019, ces obligations ont perdu environ 45 % de leur valeur. Le ratio dette/PIB du Japon a grimpé à 235 %, laissant la Banque du Japon avec 198 milliards de dollars de pertes non réalisées.
« En réalité, la liquidité du marché mondial des obligations d’État est à son plus bas niveau historique, désormais inférieure à celle de 2008. C’est précisément la raison pour laquelle le Bitcoin et l’or atteignent des sommets historiques. Le marché a toutes les réponses. »
The Kobeissi Letter – Source : X
Cette érosion de la confiance dans les actifs « sans risque » n’est pas limitée au Japon, mais peut être observée dans d’autres grandes économies développées.
Une actualité économique qui favorise bitcoin
Le Bitcoin, souvent comparé à l’or numérique, pourrait bénéficier de cette situation. Alors que les investisseurs cherchent des refuges contre l’inflation et la dévaluation des monnaies fiduciaires, le Bitcoin offre une alternative attrayante. Sa nature décentralisée et sa quantité limitée en font un actif de choix pour ceux qui cherchent à se protéger contre les turbulences économiques.
Le Bitcoin pourrait donc continuer à grimper en tant que couverture contre la crise obligataire mondiale. Alors que les rendements des obligations d’État augmentent, le Bitcoin offre une alternative attrayante pour les investisseurs cherchant à se protéger contre l’inflation et la dévaluation des monnaies fiduciaires. Avec un intérêt institutionnel croissant, le Bitcoin pourrait bien être le grand gagnant de cette crise.

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