Bitcoin, un actif risk-off ? Alors que le cours du Bitcoin a récemment chuté de plus de 20 % par rapport à son sommet historique de 108 000 dollars, le responsable des actifs numériques de BlackRock, Robert Mitchnick, a déclaré lors d’une interview avec CNBC que le Bitcoin n’était pas un actif à risque. En effet, selon lui, cette cryptomonnaie est « mondiale, rare, non souveraine et décentralisée ».
- BlackRock a défendu l’idée que le Bitcoin n’est pas un actif à risque, malgré sa chute récente de plus de 20 % par rapport à son sommet historique.
- L’adoption institutionnelle, notamment à travers l’approbation des ETF Bitcoin, a marqué une année 2024 historique pour la cryptomonnaie, même si des défis économiques persistent.
Bitcoin : un actif risqué ?
Un actif à risque est un investissement qui présente une possibilité de perte financière pour les investisseurs. Dans le cas du Bitcoin, Robert Mitchnick estime que l’idée qu’il s’agit d’un actif dit risk-on est une « blessure auto-infligée » par l’industrie elle-même :
« Ce que nous avons vu dernièrement semble être une blessure auto-infligée par certaines recherches et commentaires de l’industrie, qui penchent parfois vers cette idée d’un actif risqué », a-t-il déclaré dans la presse spécialisée américaine.
Il a également souligné que les craintes économiques aux États-Unis, telles que les hausses de droits de douane et la possibilité d’une récession, ne devraient pas affecter le prix du Bitcoin.
« Il n’est pas clair que les tarifs [droits de douane] soient fondamentalement mauvais pour le Bitcoin », a-t-il ajouté. « Quant aux craintes économiques, je ne sais pas si nous avons une récession ou non, mais elle serait un grand catalyseur pour le Bitcoin ».
L’adoption institutionnelle du Bitcoin
L’approbation des ETF Bitcoin au comptant par les régulateurs américains l’année dernière a élargi l’accès des investisseurs institutionnels à la cryptomonnaie. L’ETF Bitcoin de BlackRock, le iShares Bitcoin Trust (IBIT), gère actuellement 46,5 milliards de dollars d’actifs.
Cette ruée vers les dollars institutionnels a propulsé le Bitcoin à un prix record de plus de 108 000 dollars fin 2024. Cependant, le prix de l’actif a depuis chuté de plus de 20 % alors que les investisseurs luttent contre les effets des politiques tarifaires agressives du président Trump et la possibilité d’une récession aux États-Unis.
Malgré cela, Robert Mitchnick reste optimiste quant à l’avenir du Bitcoin : « évidemment, 2024 a été assez incroyable, assez historique », a-t-il déclaré. Mais « fondamentalement, nous pensons que c’est ce que sera le long terme. C’est pourquoi les gens le considèrent comme de l’or numérique ».
Alors que le marché du Bitcoin continue de fluctuer, ces propos soulignent l’importance de considérer la cryptomonnaie sous un angle différent. Plutôt que de la voir comme un actif risqué, il encourage les investisseurs à la considérer comme une réserve de valeur mondiale, rare et décentralisée. Seul l’avenir nous dira si tout ceci est un discours commercial ou une réalité économique.
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