Le 87 en alerte ! La cryptomonnaie est devenue un terrain fertile pour les escrocs, et même les forces de l’ordre ne sont pas à l’abri de leur créativité. La Direction interdépartementale de la police nationale de la Haute-Vienne (DIPN 87) tire aujourd’hui la sonnette d’alarme face à une nouvelle vague d’arnaques où des individus malintentionnés se font passer pour des enquêteurs de la brigade financière. Leur objectif ? Obtenir des informations sensibles sur les comptes crypto de particuliers. Voici ce qu’il faut savoir pour ne pas tomber dans le piège.
- La cryptomonnaie est devenue une cible privilégiée pour des escrocs se faisant passer pour des policiers ou des banquiers afin d’obtenir des informations sensibles.
- La police nationale de la Haute-Vienne a mis en garde contre ces arnaques sophistiquées, préconisant de vérifier systématiquement l’identité des appelants et de ne jamais divulguer d’informations confidentielles par téléphone.
Des escrocs à la crypto aux méthodes bien rodées
Selon un article paru dans Le Populaire du Centre, des escrocs contactent leurs victimes par téléphone, prétendant être des policiers ou des banquiers. Ils utilisent le « spoofing » pour afficher un numéro officiel, comme celui du commissariat de Limoges, afin de paraître crédibles. Leur objectif ? Obtenir des coordonnées bancaires ou des informations sur les comptes de cryptomonnaie.
Cette technique n’est pas nouvelle, mais elle reste redoutablement efficace. Les escrocs jouent sur la peur et l’urgence, prétextant des « investigations en cours », pour pousser leurs victimes à divulguer des informations confidentielles. Dans un souci de pédagogie et de prévention des escroqueries liées notamment à la crypto, les forces de police donnent donc quelques conseils à la population, qu’il est bon de rappeler.

Comment se protéger et que faire en cas d’escroquerie ?
Face à cette menace, voici ainsi quelques règles de base publiées dans la presse quotidienne régionale :
- Vérifier l’identité de l’appelant : en cas de doute, raccrochez et rappelez le numéro officiel du commissariat ou de votre banque.
- Ne jamais divulguer d’informations sensibles par téléphone : un policier ou un banquier ne vous demandera jamais vos coordonnées bancaires ou vos mots de passe.
Ces précautions peuvent sembler évidentes, mais elles sont souvent oubliées sous la pression exercée par les escrocs. Enfin, si malheureusement, vous ou quelqu’un de votre entourage a été victime, il faut immédiatement contacter votre banque pour faire bloquer les retraits suspects sur vos comptes puis se diriger vers la gendarmerie ou le poste de police le plus proche pour porter plainte.
D’une manière générale, il ne faut jamais divulguer la moindre information sensible par téléphone, car aucun service officiel ne vous le demandera jamais. Probablement que si vous lisez ces lignes, vous n’êtes pas vraiment concernés par ces mises en garde, mais n’hésitez pas à faire circuler l’information auprès de vos parents, de vos grands-parents ou de votre vieil oncle qui traine sur Facebook. Il ne faudrait pas que les escrocs mettent la main sur leurs économies, fussent-elles numériques.
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