Dark web en France : La justice saisit 6 bitcoins

La police face au dark web. Dans une victoire significative contre la criminalité numérique, la justice française vient de fermer une des plateformes les plus notoires du dark web francophone : Dark French Anti System (DFAS). Après plusieurs années d’investigations, l’opération a abouti à l’interpellation de deux individus et à la saisie de plus de 6 bitcoins, représentant un butin de plus de 600 000 euros. Ce succès, annoncé par le Parquet de Paris le 12 septembre 2025, illustre la capacité croissante des autorités à traquer les activités criminelles dans les recoins les plus sombres d’Internet et à confisquer les profits illicites en cryptomonnaie.

Les points clés de cet article :

  • La justice française a frappé un coup significatif contre le crime numérique en fermant la plateforme DFAS, un acteur majeur du dark web francophone, après une enquête de plusieurs années.
  • Les autorités ont saisi plus de 6 bitcoins, exposant la vulnérabilité des cryptomonnaies face à l’avancée des techniques d’investigation, et démontrant que ces actifs ne sont plus un refuge sécuritaire pour les criminels.

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Le démantèlement d’un marché criminel en pleine expansion

Active depuis 2017, la plateforme Dark French Anti System (DFAS) avait évolué pour devenir un carrefour majeur du crime organisé sur le dark web. Elle servait ainsi de facilitateur à de nombreuses transactions illicites, notamment pour le trafic de stupéfiants et d’armes, les escroqueries ou le blanchiment d’argent. Le site fonctionnait également comme un lieu d’échange de données personnelles volées et d’outils d’anonymisation. Les enquêteurs des Cyberdouanes (DNRED) ont d’ailleurs pu constater la progression constante du forum, qui a vu son nombre de membres gonfler pour atteindre plus de 12 000 utilisateurs et a enregistré la publication de plus de 110 000 messages.

L’opération a été menée en collaboration avec l‘Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCLCIFF) et a donc permis l’interpellation de deux personnes clés le 8 septembre, comme on peut le lire dans le communiqué de presse ci-dessous. L’une est le créateur et administrateur de la plateforme né en 1997, l’autre est un complice né en 1989, qui testait les services proposés aux criminels. Ils ont été présentés à un juge d’instruction pour leur mise en examen. La fermeture de DFAS est la dernière d’une série d’opérations successives visant les plateformes francophones de ce type, telles que La Main Noire (2018), French Deep Web (2021), Le Monde Parallèle (2021) et Cosa Nostra (2024).

Dans une victoire significative contre la criminalité numérique, la justice française vient de fermer une des plateformes les plus notoires du dark web francophone : Dark French Anti System (DFAS). Après plusieurs années d'investigations, l'opération a abouti à l'interpellation de deux individus et à la saisie de plus de 6 bitcoins, représentant un butin de plus de 600 000 euros. Ce succès, annoncé par le Parquet de Paris le 12 septembre 2025, illustre la capacité croissante des autorités à traquer les activités criminelles dans les recoins les plus sombres d'Internet et à confisquer les profits illicites en cryptomonnaie.
La justice française communique sur son opération de lutte contre la cybercriminalité – Compte X

L’efficacité de la traque sur le dark web

L’aspect le plus saillant de cette affaire reste la saisie de plus de 6 bitcoins. Longtemps perçues comme intraçables, les cryptomonnaies sont de plus en plus souvent la cible des enquêteurs spécialisés. La collaboration entre la DNRED et l’OCLCIFF, deux services dotés de capacités techniques avancées, a été déterminante dans la réussite de cette opération. L’analyse de la blockchain et la récupération de données numériques ont finalement permis aux autorités de localiser les portefeuilles des suspects et de geler les avoirs, prouvant que les paiements en cryptomonnaie ne garantissent plus l’anonymat total que les criminels pensent détenir.

Le succès de cette opération marque un tournant dans la lutte contre la cybercriminalité en France. Il démontre la synergie entre les différentes forces de l’ordre pour démanteler les infrastructures illégales et geler les fonds d’origine criminelle. Le Parquet de Paris a notamment salué l’investissement et les capacités spécialisées de la DNRED et de l’OCLCIFF, qui permettent de s’adapter aux tactiques de la criminalité organisée dans le cyberespace.

Le démantèlement de la plateforme DFAS et la saisie des bitcoins confirment la détermination de la justice française à renforcer sa présence sur le dark web. Cette opération envoie un signal fort aux réseaux criminels : la traque des activités illicites et des profits en cryptomonnaies est une priorité. En combinant expertise technique, collaboration inter-agences et actions coordonnées, les autorités sont désormais mieux équipées pour faire face à la sophistication croissante de la cybercriminalité, transformant ce qui était perçu comme un sanctuaire d’anonymat en une zone à haut risque pour les délinquants.

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