Les données économiques sont fausses ! C’est en tout cas ce qu’affirme Anthony Pompliano, le cofondateur de Morgan Creek Digital. En effet, il estime que les chiffres de l’inflation, du chômage et de la croissance économique publiés par le gouvernement américain sont « inexacts ». Ainsi, cela a conduirait les investisseurs à prendre de mauvaises décisions. Selon lui, les Bitcoiners ont été les premiers à réaliser que les données économiques étaient fausses. Ils ont donc investi dans Bitcoin, en profitant de la baisse, pour se protéger contre une inflation galopante. Explications.
- Anthony Pompliano a affirmé que les données économiques publiées par le gouvernement américain, telles que l’inflation et le chômage, ont été inexactes, induisant les investisseurs en erreur.
- Les Bitcoiners auraient été les premiers à reconnaître ces incohérences et à utiliser Bitcoin comme protection contre l’inflation, ce qui aurait été une stratégie payante.
Inflation US : Les données économiques du gouvernement seraient fausses
Dans un message publié sur X, Anthony Pompliano a déclaré que les Bitcoiners étaient le premier groupe à grande échelle à reconnaître que les données économiques étaient fausses et qu’ils avaient trouvé un moyen de profiter financièrement de cette situation. Il a ajouté que le « secret non-dit » était que de nombreux experts financiers se trompaient dans leur analyse des tarifs douaniers imposés par Trump. Pourquoi ? Parce qu’ils croient aux données du gouvernement.
Pompliano a remis en question l’exactitude des chiffres de l’inflation, du chômage et du PIB publiés par le gouvernement américain. Il a affirmé que « les données sont fausses » et que « les gens le savent ». Il a également souligné que même le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, avait reconnu publiquement que ces données pouvaient être perfectibles.
Des chiffres « trop beaux pour être vrais »
Dans les détails, voici les principaux griefs formulés par Anthony Pompliano et d’autres observateurs :
- Des méthodes de calcul biaisées : L’inflation, mesurée via l’indice des prix à la consommation (CPI), est souvent « ajustée » de manière technique (comme avec l’ajustement hédonique, qui modifie les prix en fonction de l’amélioration supposée des produits). Résultat : la hausse réelle du coût de la vie est souvent bien plus douloureuse que ne le laissent entendre les chiffres officiels.
- Un taux de chômage trop flatteur : Le chiffre mis en avant ne reflète pas ceux qui ont quitté le marché du travail ou ceux qui enchaînent des emplois précaires à temps partiel. En clair, beaucoup de gens « disparaissent » des statistiques, alors qu’ils peinent encore à joindre les deux bouts.
- Des doutes jusqu’au sommet de l’État : Scott Bessent, secrétaire au Trésor américain, a admis ne pas avoir confiance dans les données produites par son propre gouvernement. Une déclaration qui jette une ombre sur la fiabilité des statistiques. Par exemple, lors d’une interview avec Tucker Carlson en avril 2025, Bessent a souligné que l’économie américaine était devenue « hautement financiarisée » et dépendante de chaînes d’approvisionnement étrangères, notamment pour des produits essentiels à la sécurité nationale. Il a également évoqué la nécessité de relancer le secteur privé, qu’il estime avoir été entravé par une réglementation excessive et une concurrence accrue de la part du gouvernement Biden.
Et le bitcoin dans tout ça ? Il serait comme boussole alternative : Pompliano estime que les Bitcoiners ont été les premiers à flairer l’artifice. Ils ont misé sur un actif dont les règles sont inscrites dans le code, non dans les discours politiques, pour se protéger d’un système qu’ils jugent faussé à la racine.
Bitcoin, la solution pour se protéger de l’incertitude économique ?
Face à cette situation, notre expert du jour a donc affirmé que les bitcoiners étaient les premiers à avoir compris que les données économiques étaient fausses et qu’ils avaient trouvé un moyen de profiter de cette erreur : acheter du Bitcoin. Il a expliqué que le Bitcoin était un actif décentralisé, résistant à la censure et à l’inflation, qui permettait de se protéger contre les politiques monétaires des banques centrales.
Il a ajouté que le Bitcoin était aussi un indicateur avancé de la santé économique mondiale. Ainsi, a-t-il souligné que le cours du Bitcoin avait atteint un nouveau record historique de 109 000 dollars le 20 janvier, alors que le dollar américain s’effondrait face aux autres devises. Il a conclu en disant que le Bitcoin était « la meilleure couverture contre l’incertitude économique ».
Mensonge ou pas, Anthony Pompliano n’est pas le seul à penser que le Bitcoin est une alternative au dollar. De nombreux analystes ont souligné que la cryptomonnaie avait gagné en popularité auprès des investisseurs institutionnels, qui cherchent à diversifier leurs portefeuilles et à se protéger contre l’inflation dans cette période de doute géopolitique et économique. Selon un rapport de CoinShares, les produits d’investissement en cryptomonnaies ont enregistré des entrées nettes de 1,5 milliard de dollars au premier trimestre 2025, dont 1,2 milliard pour le Bitcoin.
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