Enlèvement crypto en Ouganda. Les attaques physiques contre les détenteurs de cryptomonnaies se multiplient ces derniers mois en France. Mais cette fois, c’est en Afrique, en Ouganda, que Festo Ivaibi, le fondateur de Mitroplus Labs a été la cible de malfaiteurs. Enlevé de force il a été contraint de transférer d’importantes sommes en cryptomonnaies à ses agresseurs.
- Festo Ivaibi a été enlevé en Ouganda et forcé de transférer 500 000 dollars en cryptomonnaies à ses ravisseurs, qui se sont fait passer pour des militaires.
- Mitroplus Labs a révélé que cet enlèvement pourrait faire partie d’une série de 48 attaques similaires, soulignant une inquiétante tendance mondiale.
Festo Ivaibi, le fondateur de Mitroplus Labs a été enlevé par des hommes armés
Selon une récente publication du compte X Afro Token (@AfroTokenSUN), c’est le 17 mai dernier que Festo Ivaibi a été enlevé près de son domicile à Kampala, en Ouganda. Cet entrepreneur se trouve être le fondateur de Mitroplus Labs, une plateforme éducative sur les cryptomonnaies.
Ses ravisseurs étaient armés, vêtus d’uniformes militaires, et prétendaient être des « opérateurs de sécurité » des Forces de défense du peuple ougandais (UPDF). Rapidement menacé par ces faux militaires mais vrais détrousseurs, Festo Ivaibi a été forcé de déverrouiller ses portefeuilles cryptos et de transférer 500 000 dollars en actifs numériques à ses agresseurs.
Les crypto-enlèvements : une nouvelle activité criminelle qui se démultiplie
Selon un communiqué de Mitroplus Labs sur cette malheureuse affaire, la société crypto soupçonne que cette attaque fait partie d’une organisation criminelle. En effet, elle aurait identifié « au moins 48 attaques similaires ».
En France, plusieurs cas d’enlèvements ou de tentatives d’enlèvements son survenus ces derniers mois. Le plus marquant ayant été l’enlèvement de David Balland, co-fondateur de Ledger, en janvier dernier.
Ces attaques physiques devenant de plus en plus courantes dans le monde de la cryptomonnaie, y compris en France donc, les autorités commencent enfin à prendre (ou du moins, à évoquer) des mesures spécifiques pour protéger les possesseurs de cryptos. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en a justement exposé quelques-unes tout récemment.
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