L’adoption pour maître mot : la mise à jour Columbus 5 fait vibrer l’écosystème Terra (LUNA)
Soutenu entre autres par Arrington Capital, Galaxy Digital et Pantera Capital, le dynamisme de l’écosystème Terra et son jeton de gouvernance LUNA est sur toutes les lèvres. A l’aube de la très attendue mise à jour Columbus 5, un approfondissement s’impose.
UST et LUNA : entre dépendance et déflation
Terra est une technologie blockchain s’appuyant sur Cosmos et développée par l’entreprise Terraform Labs. Avec pour pièce maîtresse un jeton de gouvernance nommé LUNA, le projet révolutionne l’approche des stablecoins avec l’UST pour tête de gondole. Alors que Tether (USDT) et Circle (USDC) ont opté pour une émission de stablecoin centralisée, ayant pour prérequis une réserve d’actifs équivalente aux jetons mis en circulations, l’UST de Terra maintient sa parité avec le dollar grâce à un mécanisme algorithmique décentralisé.
En effet, pour créer de nouveaux UST, l’équivalent en LUNA est détruit via la plateforme Terra Station. Un système d’arbitrage a aussi été imaginé afin que les utilisateurs puissent tirer profit des divergences de prix entre l’UST et le dollar. Ils deviennent ainsi les acteurs du maintien de la parité entre dollar et UST.
Une parité UST/USD décentralisée
Le mécanisme de création d’UST par la destruction du jeton LUNA est aussi appelé frais de seigneuriage. Ce dernier confère au jeton de gouvernance une dimension déflationniste, si et seulement si la courbe d’adoption de l’UST est positive.
Afin d’encourager cette adoption, une levée de fonds de 150 millions de dollars a été réalisée le 16 juillet dernier pour attirer de nouveaux développeurs et construire les applications décentralisées de demain. A noter les succès déjà actés des projets Anchor, CHAI Payments et Mirror.
La mise à jour Columbus 5
La levée de fonds n’est pas le seul événement notable ayant fait vibrer la communauté Terra. Une mise à jour protocolaire d’ampleur est sur le point de voir le jour : Columbus 5.
L’un des piliers majeurs de cette mise à jour réside dans la gestion des frais de seigneuriage. Comme décrit précédemment, ces frais représentent la portion de LUNA détruite lors de la création d’UST. Une partie de ces frais étaient auparavant réintroduite entre un pool de liquidités communautaire et les validateurs/délégateurs. Columbus 5 vient sonner la fin de cette redistribution en introduisant la destruction entière des frais de seigneuriage.
Une destruction complète des frais de seigneuriage
En date du 9 septembre, une autre nouveauté viendra donner d’avantages de relief à la mise à jour Columbus 5. L’introduction de l‘IBC (Inter-Blockchain Communication) sera alors effective. Terra étant construit via le Cosmos SDK, l’UST se verra proférer une nouvelle dimension d’interopérabilité et pourra voir son utilisation s’étendre à l’écosystème Cosmos.
Deux nouvelles applications phares verront le jour lors du lancement de Columbus 5. Un fonds d’assurance du nom de Ozone permettra aux utilisateurs de se couvrir contre les défaillances potentielles liées à l’écosystème de finance décentralisée Terra. La deuxième application Wormhole reliera Terra à un autre écosystème phare du moment : Solana.
Alors que les protocoles d’infrastructure se livrent une guerre sans mercis pour attirer la crème des développeurs, Terra introduit Columbus 5 avec un objectif clair et précis : accroître l’utilisation de son stablecoin UST et de facto, exercer une pression déflationniste supplémentaire sur le jeton de gouvernance LUNA. A l’approche de semaines décisives pour le marché crypto dans son ensemble, Terra Luna fait office d’outsider aux atouts technologiques solides et à la communauté grandissante.
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