David contre Goliath. Depuis sa naissance, l’écosystème crypto s’est souvent amusé à jouer les trouble-fêtes. D’abord en s’en prenant aux banques. Puis, aux gouvernements. Et maintenant, c’est au tour des géants du marché des données financières de s’inquiéter. La menace arrive tout droit de la blockchain, et elle a un nom qui sonne comme une promesse : Pyth Network.
Le projet, jusqu’ici leader incontesté dans le secteur des oracles pour la DeFi, vient d’annoncer son entrée en “Phase 2”. Une étape stratégique qui n’est pas là pour faire de la figuration. Son ambition ? S’attaquer de front à un marché global qui pèse 50 milliards de dollars et qui a longtemps été le fief de monopoles historiques comme Bloomberg ou Refinitiv. On vous explique tout.
Le Journal du Coin vous propose cet article promotionnel en collaboration avec Pyth Network.
- Pyth Network a annoncé son entrée en « Phase 2 », visant à révolutionner le marché des données financières de 50 milliards de dollars dominé par des géants comme Bloomberg.
- En tirant parti de la blockchain, Pyth Network se positionne pour éliminer les défauts structurels des modèles économiques existants, avec une latence minimale et un système d’abonnement innovant.
Phase 1 de Pyth Network : Retour sur un succès
L’oracle de la DeFi
Avant de partir à la conquête de l’Everest, Pyth Network s’est d’abord fait les dents dans un écosystème bien plus hostile : la DeFi. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a fait un carton plein. En effet, le projet, fort de nombreux partenariats dont un avec Telegram, s’est imposé comme le réseau d’oracle de référence, avec des chiffres à donner le tournis.
Pour rappel, un oracle est un service tiers qui apporte des données du monde extérieur (comme le cours de la bourse, la température ou un résultat sportif) sur une blockchain. Sans oracles, les contrats intelligents (smart contracts) ne pourraient pas interagir avec des informations qui ne sont pas déjà sur la chaîne. C’est en quelque sorte un pont, un messager de confiance, qui permet de connecter la réalité tangible avec le virtuel de la blockchain comme nous l’expliquons en détail dans ce guide.
Pyth Network en quelques chiffres
Aujourd’hui, Pyth, c’est plus de 600 protocoles intégrés sur une centaine de blockchains. Ce sont plus de 1800 flux de prix qui circulent, couvrant plus de 900 actifs réels (RWA). Et si les chiffres ne vous parlent pas, le bilan est simple : un volume de trading cumulé de plus de 1.6 trillion de dollars et une part de marché de 60 % sur les dérivés DeFi.
Ce qui fait la force de Pyth, c’est la qualité et la provenance de ses données. Contrairement à de nombreux oracles qui se contentent de récupérer des infos un peu partout, Pyth a une source d’informations de qualité institutionnelle. Les données sont fournies en temps réel et directement par les poids lourds de la finance mondiale. On parle de mastodontes comme Jane Street, Jump, DRW, Optiver, Cboe, LMAX, IEX ou encore Virtu.

La Guerre des Données : Un marché à 50 milliards de dollars
Malgré son succès dans la DeFi et un airdrop réussi, l’ambition de Pyth n’a jamais été de se contenter des miettes. Le véritable but a toujours été de s’attaquer au marché des données institutionnelles. C’est un marché colossal de plus de 50 milliards de dollars par an, dominé par quelques dinosaures qui font la pluie et le beau temps.
Ces acteurs historiques, comme Bloomberg et Refinitiv, ont un modèle économique qui souffre de défauts structurels :
- les données sont souvent fragmentées,
- les services sont coûteux,
- les intermédiaires sont trop nombreux.
En d’autres termes, les institutions paient des fortunes pour des informations qui pourraient être bien plus efficaces et transparentes. C’est là que Pyth Network intervient.
La blockchain pour suivre la finance traditionnelle
Grâce à la blockchain, le réseau corrige ces failles avec une efficacité chirurgicale : une latence presque nulle, pas de regroupement forcé de données et surtout, la suppression des intermédiaires.
Pyth annonce d’ailleurs un nouveau produit institutionnel. Via un système d’abonnement, les institutions pourront accéder directement aux données propriétaires de plus de 120 sociétés de trading, d’échanges et banques. Et le plus beau dans tout ça ? Les revenus générés seront versés directement à la DAO de Pyth. Elle pourra ensuite décider de les réinjecter dans le projet, via du token buyback ou du revenue-sharing.
Cette vision ne repose pas sur de simples mots, mais sur un « flywheel effect » bien huilé. Plus d’abonnés, plus de revenus pour la DAO. Davantage de revenus, plus d’incitations pour les producteurs de données. Plus d’incitations, une couverture médiatique élargie, ce qui attire plus d’institutions. Et la roue tourne. L’objectif est simple et clair : devenir la nouvelle référence mondiale pour toutes les données des marchés financiers, qu’ils soient traditionnels (TradFi), décentralisés (DeFi) ou de gré à gré (OTC).
Une roadmap bien huilée
Le passage en « Phase 2 » n’est que la première étape d’un plan ambitieux. Pyth a déjà les yeux rivés sur la « Phase 3 », avec une feuille de route qui prévoit un développement exponentiel de son offre de flux de données. Le réseau prévoit de passer à plus de 3000 symboles dès 2025, puis à 10 000 en 2026 et à plus de 50 000 d’ici 2027.
Ces chiffres ne sont pas là pour faire joli. Ils incarnent une vision à long terme : devenir la global source of truth, la source unique de vérité pour toutes les données financières de la planète. L’objectif est limpide : supplanter les dinosaures de la finance traditionnelle et prouver, une fois pour toutes, que la technologie blockchain n’est pas seulement faite pour spéculer sur le dernier token à la mode, mais qu’elle a le potentiel de réinventer les structures fondamentales de l’économie mondiale.
Pyth Network a déjà accompli l’exploit de s’imposer dans le Far West de la DeFi. Il est maintenant temps pour lui de mettre ses bottes et d’aller marcher sur les plates-bandes de Wall Street. La bataille ne fait que commencer.
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