Euro-blockchain ? Le projet IOTA travaille depuis plusieurs années sur la conception de la blockchain EBSI de l’Union européenne. Et celui-ci explique désormais avoir atteint une « phase pré-commerciale » pour des solutions liées au développement de cette blockchain, avec l’aide de six autres participants.
L’European Blockchain Services Infrastructure (EBSI) se précise en UE
Dans un récent communiqué de presse, la Fondation IOTA explique avoir achevé avec succès la phase finale de l’appel d’offres pré-commercial de la blockchain européenne EBSI. Cette infrastructure européenne de services blockchain (European Blockchain Services Infrastructure) a été initiée en 2018.
Les développeurs de IOTA ont quant à eux été sélectionnés pour rejoindre l’aventure (avec 6 autres projets) en 2021. Financé par la Commission européenne, cet appel d’offres pré-commercial (PCP) vise plus globalement à concevoir de nouvelles solutions pour l’Europe liées à la technologie des registres distribués (DLT).
« La solution que nous avons développée pour l’European Blockchain EBSI combine notre technologie de registre distribué Tangle, basée sur le DAG (directed acyclic graph), avec des blocs de construction open-source, des API ouvertes et des plateformes tierces potentielles dans le futur écosystème européen de services de blockchain. »
Extrait du communiqué de la IOTA Foundation
IOTA veut contribuer à l’avenir numérique et blockchain de l’Europe
Selon le communiqué des équipes de IOTA, cette participation à l’élaboration pré-commercial de l’European Blockchain Services Infrastructure a permis de « développer et de présenter des solutions évolutives (scalable), durables et sécurisées pour l’avenir de la blockchain en Europe ».
« L’EBSI est une étape cruciale vers un avenir numérique cohérent pour l’Europe, fournissant le cadre nécessaire à l’innovation et à la collaboration dans divers secteurs. Cette initiative s’aligne sur nos objectifs et renforce la position de l’Europe dans le paysage numérique mondial ».
Dominik Schiener, président de la IOTA Foundation
Si la présence de spécialistes du secteur des blockchains, comme ceux de IOTA, dans l’élaboration de l’EBSI est technologiquement rassurante, il restera par contre à voir qu’elle sera le degré de liberté et de décentralisation de la future infrastructure blockchain de l’UE. Car manifestement, avec le scandaleux cas de l’arrestation de Pavel Durov (CEO de Telegram), développer un logiciel qui serait malheureusement utilisé par la suite par des malfaiteurs pourrait être condamnable ! C’est aussi stupide que de vouloir condamner les États émetteurs de monnaies fiduciaires parce que leurs euros ou dollars sont utilisés par des malfaiteurs !
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