Notre avis sur la carte bancaire de MetaMask

MetaMask, le portefeuille crypto le plus utilisé au monde, entre enfin dans la bataille des cartes bancaires crypto. Une promesse séduisante : payer chez n’importe quel commerçant directement depuis votre wallet, sans passer par une banque, tout en gardant le contrôle total de vos fonds. Mais cette nouveauté tient-elle réellement ses promesses ? Et surtout… est-ce vraiment la meilleure carte du marché ? Spoiler : pas encore, nous avons trouvé bien mieux et déjà disponible en (vous le découvrirez dans l’article)

Cet article vous est proposé par 21M , la communauté des investisseurs cryptos à l’origine du Club 25%.

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La carte MetaMask en bref

Points forts :

Self-custody : vos fonds restent dans votre portefeuille MetaMask jusqu’à l’achat ;
Paiements directs en stablecoins (USDC, USDT, mUSD…) via le réseau Linea ;
Cashback en USDC : 1 % (version gratuite) ou 3 % (version Metal) ;
Compatible Apple Pay et Google Pay ;
Pas de compte bancaire, pas d’intermédiaire.

Points faibles :

199 $/an pour la carte physique « Metal » ;
Nécessité de transférer ses fonds sur Linea avant paiement ;
Aucun rendement sur vos dépôts, contrairement à la carte qu’on utilise tous les jours ;
Fonctionne avec MetaMask (comprenne qui pourra !) ;
… et pas encore disponible en France

Pour les utilisateurs DeFi, c’est un pas important… mais certains acteurs vont déjà beaucoup plus loin :

Qu’est-ce que la MetaMask Card ?

Fruit d’un partenariat entre Consensys, Baanx/Crypto Life et Mastercard, la carte MetaMask est pensée pour rapprocher le Web3 de la finance du quotidien. L’idée : payer en stablecoins comme en euros, sans perdre le contrôle de ses cryptos.

Concrètement :

Vos USDC restent sur votre wallet jusqu’à la transaction ;
Lors du paiement, un smart-contract transfère automatiquement le montant exact à Baanx, qui le convertit instantanément en monnaie fiduciaire ;
Le commerçant reçoit ses euros (ou dollars), pendant que votre portefeuille reste 100 % souverain.

Le tout fonctionne sur Linea, le réseau zk-EVM de Consensys, avec des frais ridiculement bas (≈ 0,01 $ par transaction).

La carte Metamask disponible en deux versions

Version	Prix	Cashback	Apple / Google Pay	Retraits DAB	Frais FX
Free (carte virtuelle)	0 $/an	1 % en USDC	Oui	2 %	1 %
Metal (physique)	199 $/an	3 % en USDC	Oui	Gratuits ≤ 1 200 $/mois	0 %

La carte virtuelle est émise instantanément et ajoutable à Apple Pay ou Google Pay.

La carte Metal, plus prestigieuse, augmente les limites de dépenses (jusqu’à 30 000 $/jour) et supprime les frais de change.

Remarque : nous n’avons pas encore eu l’occasion de l’essayer. Le problème avec les cartes en métal est que beaucoup ne fonctionnent pas en NFC… ce qui les rend très peu utilisables.

Les partenaires derrière MetaMask Card

La solidité du projet repose sur un réseau d’acteurs régulés :

Baanx / Crypto Life : gère le KYC, la conformité et la liaison avec MetaMask.
Monavate : infrastructure Mastercard et règlement instantané on-chain.
Cross River Bank : partenaire bancaire US, membre de la FDIC.
MetaMask (Consensys) : wallet non custodial et interface utilisateur.

Réglementairement, tout est carré : licences FCA (Royaume-Uni) et Banco de Portugal, préparation à MiCA en Europe.

Les actifs supportés et frais

Les frais de la carte MetaMask varient selon le type de carte, la devise utilisée et le type de transaction. Dans l’ensemble, ils restent compétitifs pour une carte crypto adossée à un wallet self-custody, surtout sur les paiements en stablecoins, même s’il va falloir être vigilant sur certains points.

Catégorie	Carte virtuelle (Free Tier)	Carte Metal (Premium)
Abonnement annuel	Gratuit	199 $ / an
Frais de transaction en stablecoins	0 % si le stablecoin correspond à la devise locale (ex : USDC → USD, EURe → EUR)	Idem
Autres stablecoins (conversion nécessaire)	0,5 %	0,5 %
Tokens DeFi à rendement (ex : aUSDC)	0 % jusqu’à 1 200 $/mois, puis 0,5 %	Idem
Autres cryptos (ex : wETH)	0,875 %	0,875 %
Retraits DAB	2 %	Gratuits jusqu’à 1 200 $/mois, puis 2 %
Frais de change (cross-border)	1 %	0 % (usage raisonnable)
Remplacement de la carte physique	—	99 $
Frais réseau (gas)	≈ 0,01 $ / transaction (sur Linea)	≈ 0,01 $ / transaction
Limites de dépense	10 000 $/transaction – 15 000 $/jour	20 000 $/transaction – 30 000 $/jour

En résumé :

La carte Metal est avantageuse pour les gros volumes ou les utilisateurs internationaux, mais son coût annuel de 199 $ limite son intérêt pour un usage quotidien ;

Les paiements en stablecoins locaux (USDC, EURe, GBPe, etc.) sont quasiment sans frais ;

Les transactions en cryptos non stables (ETH, wETH, etc.) entraînent des frais plus élevés (≈ 0,875 %) ;

Les frais de gas sur Linea restent dérisoires : quelques centimes par transaction.

Lire également : Notre avis sur Ready : la carte bancaire 100% crypto sans aucun frais

Les points qui fâchent

Aussi prometteuse soit-elle, la MetaMask Card reste une première version perfectible. Sous le capot, plusieurs points freinent encore son adoption massive :

Transfert manuel vers Linea : avant de pouvoir payer, il faut déplacer ses fonds sur le réseau Linea, la blockchain zk-EVM de Consensys. Une étape supplémentaire qui complique l’expérience utilisateur.
Aucun rendement sur les dépôts : les stablecoins présents sur votre wallet ne génèrent aucun APY, et MetaMask n’a prévu aucune intégration DeFi pour faire fructifier vos fonds. Autrement dit : votre capital dort tant que vous ne dépensez pas.
Une version Metal chère pour peu d’avantages : facturée 199 $ par an, la carte Metal offre un cashback légèrement supérieur et des retraits gratuits jusqu’à 1 200 $ par mois. Mais rien de révolutionnaire qui justifie un tel coût, surtout face à la concurrence 100 % gratuite.
Absence de borrowing automatique / Crypto Crédit Lombard : contrairement à certaines cartes DeFi plus avancées, MetaMask ne propose aucune fonction de crédit instantané ni d’utilisation de vos cryptos comme collatéral.
Pas encore disponible en France : la carte MetaMask est accessible aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans quelques pays d’Europe, mais pas encore en France au moment de la rédaction.
Une UX toujours signée MetaMask… et ce n’est pas un compliment. Soyons honnêtes : l’expérience utilisateur de MetaMask est mauvaise. Interfaces datées, bugs fréquents, gestion confuse des réseaux, tout ce que Rabby a su corriger depuis longtemps avec notamment sa fonction de « Funding account ».

Bref : une carte puissante sur le papier, mais pas encore la révolution promise.

L’avis de 21M : MetaMask n’est pas disponible en France mais est déjà en dessous de ses concurrents

21M est la communauté des investisseurs cryptos à l’origine du Club 25%, une stratégie conçue pour générer un rendement stable de 25% par an, pendant 10 ans, sans trading actif.

Chez 21M , nous testons toutes les cartes bancaires crypto du marché mais nous précisons que nous n’avons pas eu l’occasion de tester celle-ci.

La MetaMask Card est une avancée majeure pour la finance décentralisée : elle prouve qu’on peut payer en crypto sans renoncer au self-custody et vivre « Bankless ». Mais son absence de rendement et son prix élevé la placent encore un cran derrière les leaders de la DeFi.

L’avenir des paiements crypto appartient à ceux qui sauront allier simplicité, rendement et décentralisation. MetaMask ouvre la voie… mais d’autres, déjà, roulent plus vite.

Aujourd’hui, la carte n°1 du marché va bien plus loin :

Crédit automatique à 4 % sur chaque dépense ;
Vos dépôts continuent à générer jusqu’à 15 %/an
100 % décentralisée, 100 % gratuite,
Cartes virtuelles illimitées,
Compatible Apple Pay & Google Pay ;
Jusqu’à 23 % de cashback.