En octobre 2008, Satoshi Nakamoto, le créateur pseudonyme de Bitcoin publie son fameux white paper « Bitcoin: A Peer-to-Peer Electronic Cash System ». Dans le premier bloc du réseau lancé quelques mois plus tard, Satoshi inscrit la une du journal Times ce jour-là « The Times 03/Jan/2009 : Le chancelier est sur le point d’accorder un second plan de sauvetage aux banques ». Alors que celle-ci pourrait sembler anodine, elle est loin de l’être. En effet, cette une fait écho à l’une des solutions qu’apporte Bitcoin : sortir la monnaie du contrôle d’entités centralisées et souvent corrompues. Les récentes révélations d’un rapporteur général du Sénat français met une nouvelle fois en lumière les dérives bancaires et la nécessité de solutions décentralisées telles que Bitcoin.
- Le scandale des pratiques d’optimisation fiscale « CumCum » a révélé l’implication de plusieurs banques dans des manœuvres pour contourner l’imposition sur les dividendes.
- Bitcoin, par sa nature décentralisée, offre une réponse aux dérives du système bancaire traditionnel en rendant les manipulations et fraudes plus difficiles à dissimuler.
Le lobby bancaire pointé du doigt par un rapport du Sénat
Le 19 juin dernier, une équipe de rapporteurs du Sénat a été amenée à travailler sur l’un des textes de la loi finance 2025. En pratique, une partie de ce texte tente de mettre en place des mécanismes afin d’enrayer les montages de type « CumCum ».
Pour rappel, il s’agit d’une pratique « d’optimisation fiscale » qui permet à des détenteurs étrangers d’actions françaises de contourner l’imposition sur les dividendes. Cette méthode révélée lors d’un scandale en 2018 dévoile l’implication de plusieurs banques dans ces manœuvres.
Un vide qui devait être corrigé par la loi finance 2025, mais qui comme le souligne Jean-François Husson (LR), cette disposition anti-fraude a entièrement été vidée de sa substance.
Selon son rapport, le texte publié par le gouvernement ajoute des cas spécifiques au cœur de la loi. En pratique, ces cas introduisent des brèches permettant une nouvelle fois de contourner la loi.
Toujours selon Jean-François Husson, il ne fait aucun doute que le lobby bancaire est à l’origine de ces changements dans le texte.
« C’est le lobby bancaire lui-même, à travers la Fédération bancaire française, qui a demandé à Bercy de prévoir ces cas de non-application de l’impôt, alors que les banques elles-mêmes profitent de cette fraude. »
Une situation qui avait également été remarquée par l’administration fiscale de Bercy, la Direction de la législation fiscale, et la Direction générale des finances publiques.

Bitcoin : La réponse au lobby bancaire
Bitcoin, par sa nature décentralisée et transparente, offre une réponse concrète aux dérives du système bancaire traditionnel.
Contrairement aux monnaies contrôlées par des institutions centrales, Bitcoin fonctionne sur une blockchain publique où chaque transaction est enregistrée et vérifiable par tous, rendant les manipulations et fraudes beaucoup plus difficiles à dissimuler.
De plus, son caractère programmatique et décentralisé réduit la capacité d’acteurs puissants, comme les banques ou les lobbys, à influencer les règles à leur avantage ou à introduire des failles légales pour contourner le système.
Ainsi, Bitcoin propose un modèle alternatif où la confiance ne repose plus sur des institutions (souvent) compromises, mais sur des règles mathématiques et cryptographiques transparentes et immuables.
Évidemment, Bitcoin n’est pas exempt de facteurs de centralisation. Par exemple, le minage de Bitcoin est encore une activité hautement centralisée autour de quelques pools de minage.

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