Staking validé. La nouvelle équipe de direction de la SEC (Securities and Exchange Commission) des États-Unis semble bien décidée à mettre un terme à la politique anti-crypto de Gary Gensler (le président de la SEC sous Joe Biden). En effet, les décisions se succèdent afin de permettre au secteur de Bitcoin (BTC) de se développer librement. Aujourd’hui, c’est au tour du staking de faire l’objet d’un revirement réglementaire. De quoi augmenter l’attrait des blockchains en Proof-of-Stake (PoS) pour les investisseurs institutionnels.
- La SEC des États-Unis a enfin clarifié sa position sur le staking, marquant un tournant positif après l’ère anti-crypto de Gary Gensler (qui avait démissionné le 20 janvier 2025).
- Les actifs impliqués dans le staking (pour les consensus en Preuve d’enjeu) ne sont plus considérés comme des valeurs mobilières, libérant ainsi le potentiel d’adoption des blockchains en PoS.
Les activités de staking ne contreviennent pas aux lois sur les valeurs mobilières US
Aux États-Unis, la Securities and Exchange Commission est train de corriger sa copie bourrée de fautes laissée par son précédent président Gary Gensler. Des fautes qui ont gravement ralenti pendant 4 ans l’adoption des crypto-actifs et de leurs innovations aux USA.
Parmi les entraves laissées dans le chemin du secteur de Bitcoin par l’administration Biden, figurait le statut du staking des réseaux blockchains en Preuve d’enjeu, ou Proof-of-Stake (PoS), comme le sont par exemple Ethereum (ETH) et Solana (SOL).
Les acteurs cryptos voulaient être sûrs que les actifs en staking ne soient pas considérés comme des valeurs mobilières, au sens de loi US sur les securities. Et par là même, qu’il n’y ait pas d’obligation d’enregistrement auprès de la SEC pour en proposer. Et ce jeudi 29 mai 2025 marquera une victoire en la matière pour le secteur des cryptomonnaies, comme nous allons le voir.
Les actifs mis en jeu pour les consensus en Proof-of-Stake ne sont pas des securities
En effet, ce 29 mai, la Division of Corporation Finance de la SEC vient de publier une déclaration dont le but est « d’apporter davantage de clarté sur l’application des lois fédérales US sur les valeurs mobilières aux crypto-actifs (…) concernant le staking ».
Et la clarification est bien réelle, les actifs numériques mis en jeu pour le PoS ne représentent pas des valeurs mobilières et « les participants aux activités de protocole de staking ne sont pas tenus de s’enregistrer » auprès de la SEC. Une fois de plus, la pro-crypto commissaire Hester Peirce a soutenu cette initiative constructive, qui lève (enfin !) le flou et l’incertitude sur cette activité.
« C’est une clarification bienvenue pour les stakers et les fournisseurs de services de staking aux États-Unis. (…) L’incertitude quant à la position des autorités réglementaires sur le staking a découragé les Américains de le réaliser, par crainte d’enfreindre les lois sur les valeurs mobilières. (…) Cela a artificiellement limité la participation aux consensus des réseaux blockchains en PoS, en compromettant leur décentralisation, leur résistance à la censure et la crédibilité de leur neutralité. »
Hester Peirce, commissaire de la Securities and Exchange Commission
La SEC des États-Unis poursuit donc son changement radical pour une régulation constructive et bienveillante des cryptomonnaies, après 4 longues années de guerre anti-crypto de l’administration Biden. Et le staking des blockchains en Proof-of-Stake vient donc de bénéficier de cette dynamique positive, en faveur de l’innovation.
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