Bitcoin n’est plus seulement une monnaie numérique. C’est devenu un actif stratégique, détenu aujourd’hui par plusieurs États, souvent à la suite de saisies judiciaires. En 2025, trois pays dominent largement ce classement : les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni.
Cet article vous est proposé par 21M , la communauté des investisseurs cryptos à l’origine du Club 25%.
Cet article contient des liens d’affiliation vous permettant de soutenir le travail quotidien des équipes du Journal Du Coin.
N°1 : les États-Unis avec 198 000 BTC
≈ 24,6 milliards de dollars.
Les États-Unis sont désormais le premier détenteur mondial de Bitcoin. Leur portefeuille – estimé entre 198 000 et 200 000 BTC – provient quasiment entièrement de saisies judiciaires.
Les plus emblématiques :
- Silk Road : en 2013, le FBI saisit 174 000 BTC lors de la fermeture du plus grand darknet de l’époque.
- Bitfinex : en 2022, le Département de la Justice récupère 94 636 BTC issus du piratage de la plateforme.
Jusqu’à récemment, ces bitcoins étaient considérés comme des biens confisqués, destinés à être revendus.
Mais en 2025, un ordre exécutif signé par Donald Trump a changé la donne : les BTC saisis sont désormais consolidés en réserve stratégique nationale, au même titre que l’or.
C’est une première historique : Bitcoin entre officiellement dans les réserves de l’État américain.
Lire également : La fonction secrète du Rabby wallet que personne n’utilise
N°2 : la Chine avec 190 000 BTC
≈ 23,5 milliards de dollars.
Malgré son interdiction du mining et du trading, la Chine reste le deuxième détenteur mondial de Bitcoin. Le pays détient environ 190 000 BTC, issus principalement de confiscations judiciaires.
La plus importante : l’affaire PlusToken (2019) : un gigantesque schéma de Ponzi, dont la liquidation a permis à l’État chinois de récupérer près de 194 775 BTC.
Depuis, Pékin a vendu une partie de ces actifs, mais conserve un stock stratégique détenu par le ministère des Finances et géré par la Banque populaire de Chine.
Officiellement hostile à Bitcoin, la Chine reste pourtant un des plus gros détenteurs mondiaux.
N°3 : le Royaume-Uni ~61 245 BTC
≈ 7,6 milliards de dollars.
Le Royaume-Uni complète le podium, avec environ 61 000 BTC. Là encore, il ne s’agit pas d’achats d’État, mais de confiscations judiciaires lors d’enquêtes sur des fraudes financières ou cybercriminelles.
La National Crime Agency (NCA) a mis en place une division spécialisée, le Crypto Assets Unit, chargée de stocker et gérer ces avoirs numériques avant liquidation. Contrairement aux États-Unis, Londres ne conserve pas ces bitcoins à long terme : ils sont généralement revendus aux enchères après jugement.
Le Royaume-Uni traite Bitcoin comme un actif saisi, pas encore comme une réserve stratégique.
L’avis de 21M
sur la situation de la France 
21M est la communauté des investisseurs cryptos à l’origine du Club 25%, une stratégie conçue pour générer un rendement stable de 25% par an, pendant 10 ans, sans faire de trading.

L’année 2025 marque un tournant géopolitique majeur. Pendant plus d’une décennie, les États ont détenu du Bitcoin par accident à la suite de saisies, de confiscations ou d’affaires judiciaires.
Mais la décision des États-Unis de classer le BTC comme actif de réserve stratégique, au même titre que l’or, change la donne. Pour la première fois, une superpuissance intègre officiellement Bitcoin à son arsenal économique.
Le message est clair : le BTC n’est plus une curiosité technologique, c’est une arme monétaire souveraine.
La Chine garde ses bitcoins issus de l’affaire PlusToken, le Royaume-Uni revend régulièrement ses saisies, et le Bhoutan en mine directement grâce à ses barrages hydroélectriques.
Et la France ?
Toujours rien.
Aucun Bitcoin détenu par l’État, aucune stratégie nationale, aucune politique énergétique associée.
Un paradoxe quand on sait que la France dispose de l’un des plus puissants réseaux nucléaires au monde, et donc d’une énergie excédentaire à certaines heures : une énergie qui pourrait être valorisée via le minage de Bitcoin.
Cela fait des années que Sébastien Gouspillou, pionnier français du mining et fondateur de BigBlock Data Center, plaide pour cette vision : utiliser l’énergie nucléaire inutilisée pour produire du Bitcoin souverain, sans carbone et sans dépendance extérieure.
Un projet parfaitement compatible avec la transition énergétique… mais resté lettre morte.
Chez 21M, on y voit une occasion manquée historique. Pendant que les États-Unis transforment leurs saisies en réserve nationale, la France continue de débrancher une opportunité géopolitique majeure.
La France, comme souvent, regarde le train passer… en laissant ses centrales tourner à vide.
L’article Top 3 des pays qui détiennent le plus de bitcoins (spoiler : la France n’y est pas) est apparu en premier sur Journal du Coin.