Le prochain Jeff Bezos est-il français ? – On vous en avait déjà parlé : Aleph.im, un réseau pair à pair de stockage et de calcul décentralisé cross-blockchain. L’entreprise a annoncé aujourd’hui avoir bouclé son tour de table à l’occasion duquel 10 millions de dollars ont été collectés. Cocorico ! Le créateur et directeur de l’entreprise, Jonathan Schemoul, est français.
Levée de fonds réussie pour le fournisseur de services d’infrastructures
C’est Stratos Technologies, soutenue par Zeeprime, NOIA Capital, Theia, Bitfwd Capital, Ellipti, Incuba Alpha, RareStone, TRGC, Winkrypto, NZVC, Token Ventures, Seven Capital, Chris McCann et Owen Simonin, qui a mené la levée de fonds.
Elle permettra à Aleph.im de poursuivre son objectif, à savoir fournir une puissance de calcul entièrement décentralisée et un stockage de données résistant à la censure. Une promesse qui élimine le besoin de toute entité centralisée ou de contrôle dans la fourniture de ces services d’infrastructure.
« Ce tour de table est une pièce maîtresse dans la réalisation de notre vision plus large d’Aleph.im. Outre le déploiement immédiat des nœuds de calcul du réseau, cette année verra l’activation des nœuds de stockage d’Aleph.im, ce qui signifie que le réseau sera capable à la fois de calculs et de stockage décentralisés. Cela permettra aux constructeurs de Web3, aux dApps et aux protocoles de se décentraliser entièrement jusqu’à la dernière pièce de leur pile de développement. »
Jusqu’à présent, environ 70 nœuds centraux fournissaient la puissance de calcul des machines virtuelles d’Aleph.im. Dorénavant, ce sont 150 opérateurs de nœuds qui contribueront au réseau et seront donc récompensés en ALEPH. Un effort qui aboutira à un réseau de machines virtuelles véritablement distribué et permettra finalement une décentralisation complète pour les principaux développeurs de blockchains et de dApps.
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Une compatibilité cross-chain déjà éprouvée
Aleph.im est une plateforme de cloud distribuée qui fournit à ses utilisateurs des services d’informatique d’infrastructures sans serveur de type « Function as a Service » (FaaS). L’objectif de la plateforme est de proposer une solution qui concurrence le cloud computing centralisé traditionnel (type Amazon Web Services). Elle permet aux dApps de toutes les chaînes d’accéder instantanément à des solutions de bases de données, d’indexation et de calcul, et ce, grâce à son réseau peer-to-peer évolutif et à son interface indépendante du langage de programmation. Les développeurs d’applications n’ont donc pas à se préoccuper des couches sous-jacentes à leur programme.
À ce jour, la solution est compatible avec la plupart des blockchains : Ethereum (ETH), Avalanche (AVAX), Solana (SOL), Polkadot (DOT), Polygon (MATIC), la Binance Smart Chain (BSC) et Cosmos (ATOM).
Pour la plupart d’entre nous, la blockchain se limite à l’utilisation de la partie client des dApps. Mais pour que le Web 3 devienne la norme dans la plupart des industries, de nombreux services doivent voir le jour en arrière-plan. Jusqu’ici, ils sont centralisés chez quelques fournisseurs de Cloud Computing (AWS, Google Cloud, Microsoft Azure notamment). Aleph propose de repenser ces services dans le but d’atteindre le Saint Graal de la décentralisation, en évitant de reproduire les écueils du Web 2.
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L’article Aleph, le français qui défie AWS dans la guerre de la data, lève 10 millions est apparu en premier sur Journal du Coin.
