De plus en plus de sociétés se prêtent au jeu des NFT. Après l’acquisition d’un CryptoPunk par Visa, c’est au tour de la marque Budweiser d’acquérir un NFT fan-art à l’effigie de la marque. Tout se passait pour le mieux, jusqu’à ce que des trolls s’en mêlent.
Budweiser happée par la hype NFT
Budweiser la marque bien connue pour sa bière éponyme a, elle aussi, été victime de la hype autour des NFT. Ainsi, le 24 août dernier, l’entreprise a fait l’acquisition de son premier NFT.
D’après les données accessibles sur OpenSea, l’entreprise a acquis l’œuvre “Life of the Party” issue de la série Rocket Factory de Tom Sachs pour 8 ETH, soit environ 25 000$ au cours actuel. L’œuvre en question représente une fusée composée de 3 cannettes de bière de la marque.
Une fois le NFT acheté, l’entreprise s’est bien évidemment empressée de l’utiliser en tant que photo de profil pour son compte Twitter.
En plus de cela, l’entreprise Budweiser a également fait l’acquisition de l’ENS (Ethereum Name Service) Beer.eth pour 30 ETH, soit environ 93 000$.
Ainsi, Budweiser suit les pas de Visa, qui a fait la une des médias après l’achat d’un CryptoPunk pour la modique somme de 165 000$. D’autres marques telles qu’Arizona Ice Tea ont, elles aussi, craqué pour la tendance des NFT.
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Les trolls se frottent les mains
Cependant, après avoir acheté son premier NFT, Budweiser ne s’attendait pas à la tournure qu’allaient prendre les évènements.
En effet, l’ensemble de la communauté était désormais au courant de l’adresse Ethereum de l’entreprise via son ENS Beer.eth. Par conséquent, des trolls ont commencé à envoyer divers NFT de plus ou moins bon goût à cette adresse, faisant de Budweiser leur propriétaire officiel.
Ainsi, en explorant la collection de la marque sur Opensea, nous retrouvons des œuvres pour le moins surprenantes, telle que le PeePeeBoy #16, une représentation de phallus déguisé en Harry Potter, ce qui n’a bien sûr pas le moindre sens.
Plus surprenant encore, l’œuvre “Minimalistic cock” qui représente un dessin à main levée d’un phallus. Autant de références phalliques qui semblent amuser les trolls du monde entier.
De son côté, Visa n’a pas été laissée pour compte. En effet, l’adresse qui avait fait l’acquisition du CryptoPunk plus tôt dans la semaine compte également son lot de NFT troll. Ainsi, nous retrouvons une fois de plus une multitude de représentations phallique dans divers styles, des poitrines féminines ainsi que des références à son concurrent de toujours, Mastercard.
Lancée en début d’année, la tendance des NFT ne semble pas connaitre d’accalmie. Par exemple, certaines œuvres générées algorithmiquement par le projet Art Blocks ont atteint le million de dollars sur les places de marchés secondaires.
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